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Paris, le 24 février 2000
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
MÉTALLURGIE : 35 HEURES :
LA GROGNE DE LA MÉTALLURGIE
PARISIENNE CFE-CGC
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Le 14 février 2000, la Fédération de la métallurgie
CFE-CGC signait l'accord sur l'organisation du temps de
travail dans la métallurgie, faisant suite à la
publication de la loi AUBRY II du 19 janvier 2000. Cet
accord de branche, négocié en un temps record,
ressemble plus à une reprise ou un bricolage de la loi
qu'à une réelle amélioration pour les salariés. Il a
alors suscité l'opposition de plusieurs syndicats
territoriaux et le désaccord de nombreuses sections
syndicales d'entreprises
Face à cette signature, la Métallurgie Parisienne
CFE-CGC a organisé le 22 février 2000 une réunion de
protestation contre, ce qu'elle considère être, à
terme, une dénonciation de la convention collective qui
n'ose pas pour l'instant dire son nom.
La centaine de militants présents à relevé un grand
nombre de point négatifs portant
notamment sur:
La difficile lecture des nouvelles classifications
: désormais, qui fait quoi et qui est qui ?
La reconnaissance pure et simple du principe des
217 jours de travail annuel pour les
forfaités, sans réel contrôle et baise du temps
de travail si ce n'est la seule obligation
fixée
par l'accord de branche de prévoir
"une amplitude journalière
raisonnable" !
La cohérence des salaires minis : qui négociera
quoi et pour qui dans l'avenir ?
Le désengagement de l'employeur dans la formation
professionnelle de ses salariés avec
une généralisation des formations hors temps de
travail ;
La possibilité de mise à la retraite des
salariés dès 60 ans, contre 65 ans
auparavant, sans
contreparties financières satisfaisantes en
comparaison de la situation antérieure ;
L'avenir des conventions collectives territoriales
;
La répercussion des nouvelles classifications sur
les élections professionnelles et la
définition des collèges électoraux : qui est
réellement cadre et qui ne l'est pas ?
Devant la défaillance de sa Fédération, la
Métallurgie parisienne CFE-CGC a
décidé de mettre en place une cellule d'aide à la
négociation pour l'ensemble de
ses sections syndicales. En effet, au niveau des
entreprises, les négociations à
venir vont s'avérer très délicates et il n'est pas
question, par exemple,
d'accepter le principe des 217 jours de travail annuel,
principe avalisé par
l'accord de branche et que la loi AUBRY présente
comme un maximum.
Par ailleurs, la Métallurgie parisienne CFE-CGC
maintient sa demande de la tenue
d'un Conseil national extraordinaire de sa Fédération.
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