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PP
53/2.11.1999/15.00
Le bon sens a triomphé
La CFE-CGC se réjouit de la décision dur MEDEF de ne
pas
quitter les organismes sociaux paritaires. Du fait de
l'accord intervenu avec le gouvernement sur le
financement des 35 heures, plus rien ne justifiait un
éventuel départ immédiat.
Il n'en demeure pas moins que la place réciproque du
paritarisme et de la négociation contractuelle doivent
faire
l'objet d'une réelle concertation entre les
organisations
syndicales de salariés et les employeurs, et entre la
société civile organisée et l'état.
La crise - dont on auait tort de penser qu'elle est
terminée
- née de la loi sur les 35 heures, doit être l'occasion
de
redéfinir la place et les responsabilités de chacun.
La CFE-CGC est persuadée que seule une réflexion plus
complète permettra de recoller les morceaux. Il est
impératif que l'Etat renonce à un interventionnisme
croissant et accepte de reconnaître qu'au delà de la
loi il y
a une place pour la société civile organisée dans tout
ce qui
concerne la protection sociale des salariés (santé,
retraite,
chômage, formation).
Mais il est non moins indispensable que le MEDEF accepte
de considrer que tout ne doit pas être subordonné aux
impératifs purement financiers de la "création de
valeur
pour l'actionnaire" et qu'il y a encore une place
pour
conforter le modèle social français et européen.
CONFÉDÉRATION FRANCAISE DE
L'ENCADREMENT C.C.G.
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