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PP
67/22.12.1999/16.00
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QUEL PARITARISME
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Recevant aujourd'hui la CFE-CGC, le MEDEF a affirmé
souhaiter plus
de clarté, plus de liberté et plus d'efficacité dans
les organismes
paritaires. La CFE-CGC n'a rien à y objecter sauf que
pour elle ça ne
peut pas signifier plus de précarité, plus de
flexibilité, moins de
solidarité.
La CFE-CGC s'inscrit dans une amélioration du
paritarisme et de la
contractualisation sans pour autant rejeter le bébé
avec l'eau du
bain. Nos régimes paritaires de protection sociale ont
largement
contribué au progrès social. L'évolution de la
société,
l'interventionnisme croissant de l'Etat et des juges
justifient une
redéfinition, mais certainement pas une révolution.
Dans ce cadre, la CFE-CGC sera très attentive au niveau
de
dialogue, l'essentiel ne pouvant en aucun cas être du
seul ressort
de l'entreprise, voire de l'établissement, mais du
ressort de la
branche ou du bassin d'emploi. Elle a insisté également
pour que la
problématique des cadres, y compris des cadres
dirigeants soit
intégrée dans ces réflexions.
En ce qui concerne la Sécurité sociale, si le constat
sur le manque
de pouvoir des conseils d'administration et
l'omniprésence de l'Etat
est partagé, Jean-Luc Cazettes, président de la CFE-CGC
n'entend
ni conforter le MEDEF dans sa volonté de quitter ces
instances ni le
supplier d'y rester. Il estime qu'il lui appartient de
prendre seul ses
responsabilités.
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