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PP
01/05.01.2000/18.00
Dès l'origine des discussions sur la retraite, la
CFE-CGC a pris position en faveur de la
consolidation du système de retraite par répartition.
Dans le cadre de chaque consultation
préalable à l'élaboration des rapports consacrés à
la retraite, la CFE-CGC a réaffirmé son
engagement pour le maintien des niveaux des retraites
tant aux actifs qu'aux retraités et a
rappelé ses propositions :
1. Redéfinir le cycle de vie pour permettre une retraite
à la carte
La CFE-CGC propose de laisser le choix au salarié de sa
date de départ à la retraite en
développant des formules cohérentes de cumul
emploi/retraite et donc de retraite progressive
évolutive. Dans cette optique, la CFE-CGC désire ne
plus encourager les préretraites.
2. Maintenir le niveau des droits
Afin d'enrayer la baisse sournoise des droits du régime
de base, la CFE-CGC demande que les
salaires servant de base de calcul aux pensions soient
revalorisés comme le plafond de la
Sécurité sociale et que le calcul des droits soit
effectué sur la durée réelle d'activité.
3. Repenser le financement de la retraite
La base des cotisations doit évoluer comme le PIB et non
seulement suivre l'accroissement des
salaires. La CFE-CGC sollicite la modification de
l'assiette d'une partie des cotisations. Pour
cela, elle propose la création d'une cotisation sociale
sur la consommation qui aurait pour
mérite de faire participer à ce financement l'ensemble
des biens et services consommés, de
production nationale ou importés.
4. Valider des années par rachat de périodes
La CFE-CGC réclame le rachat défiscalisé des années
d'études supérieures, des congés
parentaux et des années sabbatiques. Le paiement des
cotisations part patronale et part
salariale de la cotisation vieillesse se ferait sur la
base d'une assiette forfaitaire ou par
référence à l'année précédente.
5. Alimenter convenablement le fonds de réserve.
La CFE-CGC propose une triple alimentation :
transfert des réserves de la Banque de France
rendues inutiles depuis la création de la
Banque Centrale Européenne, affectation des
recettes de privatisations, éventuellement création
d'une cotisation temporaire de 0,5% des salaires,
répartie pour moitié entre les salariés et les
entreprises pendant 10 ans.
Le fonds de réserve doit être un fonds de lissage dont
la durée de vie devra être déterminée.
Sa gestion doit être assumée par les partenaires
sociaux.
6. Développer un effort contributif équivalent pour
tous
7. Participer activement au comité de suivi et
d'orientation afin de coordonner les
dispositions à prendre par les différents régimes et
pour contrôler les
phénomènes de compensation.
CONFÉDÉRATION FRANCAISE DE
L'ENCADREMENT C.G.C.
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