COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, 25 janvier 2000
Ref : JPC/CH - C1647
2ème loi Aubry :
Une
nouvelle négociation à haut risque débute dans
la métallurgie
La première réunion de mise en conformité de
l'accord de branche Métallurgie avec la loi
Aubry 2 a eu lieu hier, 24 janvier, au siège de
l'UIMM.
Les organisations syndicales et le patronat se
sont retrouvés afin d'examiner les modifications
à apporter à l'accord du 28 juillet 98 sur la
réduction du temps de travail suite à la loi du
19 janvier 2000.
Dans le document de travail remis par l'UIMM aux
organisations syndicales, le patronat envisage 8
aménagements de l'accord du 28 juillet 98 sous
la forme d'avenants :
- 5 propositions techniques ont été
soumises sur :
La réducton de l'horaire
effectif de travail,
le contingent d'heures
supplémentaires,
le compte épargne temps,
le travail à temps partiel,
les mesures destinées à
favoriser l'égalité professionnelle
hommes-femmes
- 1 aménagement d'adaptation à la
loi portant sur :
La formation
- 2 nouveaux textes sur :
L'accés direct à l'accord
pour les entreprises de moins de 50 salariés,
les forfaits
Pour la CFE-CGC
En juillet 98, nous avons signé l'accord de
branche parce que son texte collait à la
réalité de l'organisation du travail dans les
entreprises de la métallurgie.
Le législateur a prévu un forfait annuel en
jours. Si ce forfait est un forfait sans
limitation des
horaires de travail (journaliers et/ou annuels),
nous ne l'accepterons pas. Cela reviendrait, en
effet, à créer un deuxième forfait sans
référence horaire.
Un accord devra être négocié pour les
non-cadres qui travaillent dans les conditions
d'un forfait, ce qui n'est pas prévu par la loi.
Le contingent d'heures supplémentaires devra
tenir compte de la référence des 35 heures.
La réunion du 24 janvier n'était qu'une
réunion de prise de contact. Cependant, La
CFE-CGC métallurgie n'aceptera pas que l'accord
du 28 juillet 98 soit bradé. Elle mettra tout en
oeuvre pour que l'ensemble du personnel
d'encadrement et les techniciens bénéficient
d'une réelle réduction du temps de travail, les
modalités devant rester compatibles avec
l'organisation du tarvail dans la branche.
Une nouvelle rencontre doit avoir lieu le 28
janvier 2000, la CFE-CGC Métallurgie continuera
à défendre ses positions.
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