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PP
20/03-03-2000/16.00
EUROPE SOCIALE : NE TRAÎNONS PAS DES PIEDS
Jean-Luc Cazettes est venu dire au Premier ministre que
la CFE-CGC apprécie particulièrement la contribution de
la présidence portugaise à la préparation du
prochain sommet social.
L'avenir de l'Union européenne dans la compétition
mondiale, c'est la maîtrise de la
connaissance et de l'innovation, à savoir les
technologies de l'information, les biotechnologies…
Pour une fois, on parle de plein emploi en précisant
comment l'atteindre. Cette clarification est d'autant
plus méritoire qu'elle remet en cause nombre de
clichés. En particulier, la formation tout au long de la
vie n'est pas seulement une deuxième chance ; elle
est désormais
indispensable pour tous les professionnels, notamment les
dirigeants, les créateurs d'entreprise
et les cadres pour rester dans la course face aux
américains.
La modernisation de la protection sociale, sujet
primordial, doit être traitée quand et où il faut : ne
pas attendre mais au contraire profiter du cycle de
croissance ; dans les États membres concernés et non
pas dix lieues plus haut à Bruxelles.
Rien ne sert de nous matraquer avec la nouvelle économie
si parallèlement nous ne progressons pas dans
l'information et la consultation des salariés dans les
entreprises et les services.
Plus largement, sur le dialogue social, la CFE-CGC trouve
la contribution de la Commission faible par la place
ridicule faite aux mentions du dialogue social et des
partenaires sociaux.
Elle le déplore au moment où les employeurs européens
traînent les pieds pour les négociations programmées ;
Jean-Luc Cazettes souligne que, pour négocier, il faut
être deux !
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