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PP 21/08-03-2000/14.00
Plutôt qu'une journée de la femme,
un changement de mentalité
Un jour par an beaucoup de bruit, une bonne conscience et
c'est reparti pour une année de
routine.
Il y a loin du rêve à la réalité, les chiffres,
incontestés, parlent d'eux-mêmes : 20 à 35 % de
différence salariale, 34 % de femmes cadres et 6 % dans
les états majors d'entreprises, 53 % de
votantes et 10 % de femmes députés.
Le bilan est fait depuis longtemps. Les hommes font
semblant de le déplorer, les femmes le
subissent.
Dans les entreprises, cela s'apparente à du racisme dès
lors que les enjeux de pouvoir, qui
devraient résulter du professionnalisme de chacun, ne
résultent que de la ségrégation.
Tous les prétextes sont valables car, pour une femme,
l'accomplissement professionnel
devrait encore être synonyme de renoncement personnel et
familial.
Le réseau Femmes de la CFE-CGC uvre pour que soit
enfin pris en compte le cycle de vie et que le plein
épanouissement soit réalisé tant au plan personnel que
professionnel. Pour cela,
les emplois d'aide familiale, de services, de structures
d'accueil infantiles sont des réponses
économiques judicieuses qui vont dans le sens du
développement de l'emploi et de la croissance.
La CFE-CGC considère que la contribution des femmes au
travail est créatrice de richesses et d'équilibre.
Alors, plutôt qu'une journée de la Femme, le réseau
Femmes de la CFE-CGC propose une
réflexion permanente conduisant les entreprises à
gérer les carrières féminines à égalité de
chance et de salaire pour une évolution harmonieuse de
la société.
CONFÉDÉRATION FRANÇAISE DE
L'ENCADREMENT C.G.C.
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