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COMMUNIQUE DE PRESSE
PP 06/25.01.2000/18.00
RÉFORME DU LICENCIEMENT CONTRE MODERNISATION SOCIALE
La proposition de loi pour réformer le licenciement pour
motif économique, présentée par le PCF et discutée ce
jour à l'Assemblée nationale, a rencontré de
sérieuses " difficultés d'interprétation "
auprès de ses alliés politiques.
Bien que répondant aux anciennes propositions du PS lors
de leur dernière campagne législative, et de
l'engagement pris par Martine Aubry lors de la
présentation de son programme de travail ministériel,
ce texte a été repoussé par le PS.
Ce projet répondait partiellement aux attentes de la
CFE-CGC qui y retrouvait quelques unes de ses
propositions. Celles-ci portaient sur l'abaissement des
seuils requis quant à la mise en uvre d'un plan
social, ainsi que sur les obligations de formation et
d'adaptation faites à l'employeur avant d'y recourir.
En revanche, la CFE-CGC regrettait le manque d'ambition
de cette proposition de loi, qui aurait dû permettre une
réelle mise à plat des procédures de licenciement
économique et de plan social, et ouvrir un large débat
sur les contreparties à mettre en uvre.
Est-ce pour cette raison que Martine Aubry s'est opposée
à cette proposition de loi, et qu'elle a annoncé un
projet de loi sur la modernisation sociale qui
engloberait les problèmes liés au
licenciement, au travail précaire, et à la formation
professionnelle ?
Ce projet devrait aussi reprendre l'amendement Michelin
censuré par le Conseil constitutionnel.
Pour la CFE-CGC, il ne faudrait pas que l'annonce faite
par Madame le ministre du Travail et qui, sur
l'échiquier social semble intéressante, soit l'occasion
de repousser aux calendes grecques toute modernisation et
réforme du licenciement économique.
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